Ars Magica (qui signifie en latin « l’art de la magie ») est un jeu de rôle mettant en scène des mages évoluant en Europe Mythique, une Europe médiévale alternative où les croyances de tous sont réelles. Regroupés généralement au sein d’un lieu appelé alliance, ils tentent d’y mener à bien leurs recherches magiques, à l’abri des persécutions de l’Église et de leurs ennemis, au sein de l’Ordre d’Hermès.

Écrit par Jonathan Tweet (créateur du jeu Conspirations) et par Mark Rein-Hagen (Vampire : la Mascarade et autres jeux du Monde des ténèbres), Ars Magica se distingue des autres jeux de rôle par un système de magie particulièrement élaboré, laissant une grande liberté aux joueurs. Le jeu innove également en leur proposant d’incarner alternativement trois types de personnages (un mage, un compagnon et un servant) au lieu d’un seul. Les joueurs sont ainsi invités à participer à la gestion de toute l’alliance, au lieu de ne se consacrer qu’à leur personnage.

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De Superstitio [Laurent]

De Superstitio

Type : Tractatus de Connaissance de l'Église

Forme : Parchemins (Animal)

Langue : Latin

Réf. Index : CON. a.III

Qualité/Niveau : ?/?

Vigilantius est né vers 370 à Calagorris en Gaule aquitaine (l'actuelle Saint-Martory), il se fit remarquer par Sulpice-Sévère qui le recommanda en 395 à Paulin de Nole. À son retour en Gaule, il fut ordonné prêtre et, ayant hérité de son père, partit pour la Palestine où il visita saint Jérôme. C'est là que, pris dans la controverse sur l'origénisme alors florissante, il accusa Jérôme d'être lui-même origéniste.Il revint s'installer en Gaule et aurait, occupé une charge dans le diocèse de Barcelone. Vers 403, il écrivit son traité De Superstitio dans lequel il critiqua certaines pratiques de l'Église, parmi lesquelles le culte des reliques des saints, les miracles qui avaient lieu sur leurs tombeaux, les jeûnes, les veilles et les aumônes, le célibat des clercs et les moines. Ce traité ne nous est connu que par la violente contradiction qu'y apporta saint Jérôme dans son Contra Vigilantium, dans lequel il n'hésite pas à mêler controverse dogmatique et portrait à charge dépréciatif.